mercredi 13 juillet 2016

Gîte, couvert et nourritures terrestres

Avant d’assister à une rencontre littéraire, un concert, une veillée chantée ou toute autre réjouissance, n’est-il pas important de s’enquérir du gîte, du couvert et de nourritures terrestres. Bref du repos après être repu.



Je vous invite à découvrir brièvement quelques lieux à fréquenter dans Saint-Aubin-du-Cormier, ce n’est bien sûr pas exhaustif, c’est juste une promenade à l’estime faite à la date de la rédaction de ce billet.

Abécédaire légumophile illustré par François Houtin, éd. Virgile.




Le Gîte




Pour le gîte, si vous n’êtes pas un habitant ou invité par lui, il peut y avoir quelque difficulté à en trouver un. Le dernier hôtel – celui de La Grosse Roche – a fermé récemment et il n’y a pas de chambres d’hôtes. Il existe maintenant un et un seul gîte rural : La Maison du Sabotier  très bien situé entre le centre du bourg et l’étang. En revanche vous pourrez trouver assez aisément des chambres d’hôtes ou des gîtes dans les communes avoisinantes ; l’hôtel le plus proche géographiquement, fort sympathique, est situé à Vendel : L’Auberge du Couesnon.

Cette année 2016, trois nouvelles locations de vacances sont apparues, il s'agit de deux gîtes et d'une chambre d'hôtes. Le premier gîte est situé dans le hameau de Bécherel à l'orée du bois à un petit kilomètre du bourg et 400 mètres de l'étang, le second est au lieu dit Les Vallées, en pleine campagne, mais à 2 km du bourg. La chambre d'hôte est en plein centre bourg.



Lorsque le climat se radoucit – au milieu du printemps – et jusqu’au début de l’automne, un petit camping tranquille est ouvert au bord de l’étang, à 200 mètres du centre bourg : le camping municipal de l’étang. Il accueille tentes, caravanes et camping-cars et offre deux petits cabanons pour ceux qui ne disposeraient pas de toit roulant ou portatif.



Le Couvert




Il y a plusieurs restaurants à Saint-Aubin-du-Cormier ainsi que des services de restauration à emporter. Je ne vous en citerai que trois, testés plusieurs fois et appréciés.



La Crêperie du Donjon, 1 place Alexandre Veillard : s’il fallait en découvrir un, je vous proposerais celui-ci, sauf si vous êtes rétifs aux galettes et aux crêpes. Pourquoi ? C’est certainement l’endroit dans la commune où le souci du choix du bon produit de saison, local et souvent bio est le mieux respecté : la cuisine maison est bonne et l’accueil excellent. Tout ça pour le même prix qu’un restaurant vendant des crêpes industrielles, pré-cuisinées, en Bretagne ou ailleurs – ce qui hélas est de plus en plus courant.



Le Restaurant l’Aromate, 16 rue Porte Carrée : restauration maison traditionnelle, bonne préparation et cuisine de produits frais, avec – comme dans tout bon restaurant – une carte pas trop volumineuse : je recommanderais le ou les plats du jour s’ils vous conviennent.



L’Impro – restauration à emporter, 8 place Alexandre Veillard : pizzas et hamburgers cuits au feu de bois. Frites maison (eh oui, c’est devenu rare aussi !). Goûteux.



Ah ! me direz-vous, c’est bien gentil d’avoir un repas en main, mais si le temps ne s’y prête pas ou si l’on veut céder aux charmes d’un repas autour d’une table avec un verre rempli, où aller ? Eh bien dans un des troquets à proximité. Il y a « Le Carroir », je ne sais pas s’ils acceptent comme ça qu’on apporte « son manger », mais un petit mot en rentrant et je parie que la réponse sera oui. Et bien sûr le Bar d’à côté – bar associatif aux nombreuses activités culturelles – qui est le dernier à être ouvert après 21 h, du moins deux à trois jours en fin de semaine.



Les Nourritures terrestres




Il n’y a hélas plus de magasin d’alimentation générale dans le bourg de Saint-Aubin-du-Cormier. Vous trouverez tout ce que proposent les centres d’achat internationales et l’industrie agro-alimentaire dans la zone d’activité en bordure de bourg et de l’échangeur de l’autoroute. Dans le bourg, vous trouverez encore deux boulangeries, une boucherie – préférez-y la viande bovine qui est le plus souvent locale -, une épicerie fine avec des produits maraîchers, une charcuterie, et c’est à peu près tout.

Lèna et son étal Carotte et Feijoa au marché du jeudi matin



Le marché traditionnel du jeudi matin permet de trouver quelques bonnes sources d’approvisionnement dont – tout particulièrement – l’étal de Carotte et Feijoa où abondent légumes bio cultivés avec soin et fort goûteux. Un mini-marché de produits locaux est aussi hébergé au Bar d’à côté le vendredi soir de 18 h à 21 h. Le dimanche sur la place du Champ de Foire, entre septembre et avril, vous trouverez des huîtres de Cancale, bien fraîches.



Sinon, il est possible de se fournir en bons aliments locaux auprès de ces deux regroupements de producteurs : Saveurs au gallo et Panier des prés (exclusivement bio), je vous laisse consulter les sites web en lien, ils donnent une bonne idée des productions réellement locales, de leur qualité et de l’expression de la variété des talents paysans lorsqu’ils ne sont pas soumis aux règles de l’industrie agro-alimentaire.



Si d’aventure vous pensiez que c’est un peu cher : ne vous empiffrez plus et dégustez. Vous vous sentirez tout de suite mieux, repu, les papilles exaltées, sans avoir à trimer ou consommer plus (quelle idée !?).